Episode 3 : Partie 5

Publié par Moi sur 21 Avril 2014, 01:37am

Catégories : #Episode 3

Joyeuse pâque à tous ^^. Je ne vous offre pas de chocolat pour l’occasion, mais une nouvelle partie de l'épisode 3.

Bonne lecture ;) et n'oubliez pas de commenter. ^^

Chantage

Bien qu’ils restaient chamboulés par l’annonce de Cavanaught, tous allèrent à leur champ d’action. Frost entreprit de fouiller l’ordinateur de Peter Torres. Korsak cherchait un témoin à interroger. Franckie lui était allé voir sa mère dans la maison d’ami de Maura pour lui annoncer la nouvelle. Maura, elle ne sachant que faire, interpella Susie pour lui demander de rapatrier le corps de Torres.

Je suis désolée docteur Isles, s’excusa-t-elle sincèrement. Mais nous n’avons pas accès à ce corps, continua le docteur Chang. Le F.B.I. le garde dans leurs locaux, lui expliqua son assistante en voyant son regard d’incompréhension.
Ce n’est pas grave Susie, la rassura-t-elle bien qu’elle-même commençait à paniquer. Merci, ajouta la légiste en se forçant à sourire, avant de sortir du commissariat en essayant au maximum de ne pas courir.

Arrivée dans sa voiture qui était miraculeusement restée devant le poste. Elle réalisa qu’elle ne pouvait pas aller voir Jane, comme elle le faisait d’habitude dans ce genre de situation. Elle alluma le contacte et démarra sa voiture, prit la direction de Boston West. Arrivée devant le centre pénitencier qui retenait, sa meilleure amie, son amante, enfin quelque que soit le statut de Jane envers elle. La policière était retenue entre ces murs avec les plus grandes criminelles que la région ait connues. A l’entrée de la prison, Maura désenchanta rapidement, lorsqu’elle se fit refouler à l’accueil :

Madame, je suis désolée mais vous ne pouvez pas rendre visite au détenue Rizzoli, expliqua sèchement la gardienne. Il faut attendre 48 heures après l’incarcération pour qu’un détenu ait le droit de recevoir des visites, coupa la femme en voyant que Maura allait répliquer.

La légiste abdiqua et fit demi-tours. Elle regagna son véhicule les jambes lourdes, redémarra le moteur de sa voiture après quelques minutes de réflexions. Elle venait de prendre une décision. Une décision qui ne l’enchantait guère en pensant à la personne qu’elle allait voir. Décidément, elle jonglait entre les prisons, pensa-t-elle durant le trajet qui l’a séparait de l’endroit où était emprisonné Paddy Doyle.

La jeune femme s’arrêta dans le parking de la prison, posa ses talons sur le béton avant de les faire claquer d’une démarche incertaine, le long du trottoir qui longeait lui le haut mur du centre pénitencier pour homme. Elle entra, et se dirigea vers l’accueil de la prison. Heureusement elle avait sur elle son badge de médecin légiste en chef. Elle le sortit et annonça à haute voix :

Puis-je rendre visite à Paddy Doyle ? l’homme à l’accueil regarda de plus près le badge de Maura.
Maura Isles ? s’interrogea l’homme songeur. Mais vous êtes sa … commença-t-il en écarquillant les yeux.
Oui, je le suis, acquiesça la légiste en affichant un faux sourire sur son visage. Mais, je viens voir Doyle pour une toute autre raison, continua-t-elle. Une affaire qui doit rester secrète pour le moment, ajoute-t-elle en espérant que ses propos seraient crédibles. Dans un sens, ils étaient véridique se tenta-t-elle de se convaincre pour éviter d’hyper-ventiler. Oui, c’est la vérité, réussit-elle à s’avouer.
Bien, oui, bien sûr, accorda l’homme. Je vais juste aller en référer à mon supérieur, expliqua-t-il.
Faites donc cela, accepta la légiste à présent sereine et confiante.

Maura était restée cinq bonnes minutes dans l’entrée lorsqu’elle vient réapparaître l’homme qui l’avait accueilli maintenant accompagné d’un homme plus âgé aux cheveux grisonnant.

Doctor Isles ? interrogea le directeur. Que puis-je pour vous ? demanda-t-il.
Rendre visite à Patrick Doyle pour une affaire, expliqua professionnellement la jeune femme en affichant de nouveau sa carte.
Mais bien sûr, sourit l’homme en acceptant sa requête.

Une heure plus tard, Doyle était isolé dans une pièce vide qui ne possédait que deux chaises et une table. Maura entra dans la salle suivis d’un garde du corps.

Je voudrais avoir cet entretien seule, déclara la légiste à l’homme derrière elle qui acquiesça et sortie de la pièce en refermant la porte.

La jeune femme avança vers l’homme qui lui avait permis d’exister, Paddy avait les mains attachées à la table, qui elle, était solidement clouée au sol. Il lui sourit, lorsqu’il leva les yeux vers elle.

Maura, souffla-t-il les yeux remplit de fierté.
Bonjour Paddy, annonça-t-elle en essayant de paraître le plus polie possible. Je voudrais vous demander … commença la légiste.
Si je pouvais faire quelques choses pour ton amie, finit Doyle au grand étonnement de Maura. Je suis en prison, pas à l’autre bout du monde, cette histoire à fait le tour des lieux, expliqua-t-il. Une flic qui se fait arrêter, c’est pas commun.
Alors vous pouvez ? demanda la jeune femme pleine d’espoirs. Vous avez certainement des contacts à Boston West pour rendre l’incar…, la vie de Jane plus facile, bégaya-t-elle.
Maura, non, je ne peux pas, murmura-t-il. Je suis désolé mais ton amie fait partit de la police, argumenta-t-il. Je n’aide pas la police, coupa-t-il violemment en faisant blêmir le peu de couleurs qui subsistaient encore sur le visage Maura.
Je savais que vous diriez ça, commença la jeune femme. Mais vous m’avez aidé, moi la dernière fois … .
Je t’ai aidé parce que tu es ma fille ! s’exclama le prisonnier.
Justement là, c’est moi qui ai besoin de votre aide ! sorti la légiste. Je vous demande d’aider Jane parce que je ne supporte pas qu’elle soit en prison par ma faute, lâcha-t-elle à peine consciente que ses lèvres remuaient. Je ne peux pas vivre si elle est là-bas sans aucun soutient ! continua-t-elle alors que ses yeux menaçaient de se remplir de larmes amères.

Sous le coup de la colère, une idée apparut soudainement dans l'esprit de la légiste. Elle sortit de sa poche la boite de somnifère qu’elle ne quittait plus depuis plus de deux semaines.

Vous savez combien il faut de ces comprimés pour provoquer un arrêt cardiaque ? demanda la jeune femme à son père qui ne comprenait pas où elle voulait en venir. Moi, je le sais, expliqua-t-elle en sortant une cinquantaine de cachets. Et si je compte vraiment pour vous, vous devriez aider Jane, continua-t-elle en avalant un premier médicament sous le regard paniqué de Paddy. A moins que vous préfériez voir votre fille, comme vous dîtes, elle avala un second somnifère Doyle essaya de se débattre de ses menottes pour l’arrêter, mourir devant vous …
Maura ! Arrêtes ça ! cria Paddy en essayant d’avancer ses mains vers sa fille.
Seulement si vous me promettez d’aider Jane, déclara-t-elle.
Maura, c’est une flic, gémit le prisonnier. C’est contraire à mon code.
Et bien dans ce cas vous serez responsable de ma mort, dit simplement Maura le regard remplis de larmes alors qu’elle avançait un troisième cachet vers ses lèvres. Paddy Doyle avait l’air en proie d'une lutte intérieur.
D’accord, finit-il par dire alors que le troisième somnifère allait toucher la bouche de sa fille. D’accord, répéta-t-il vaincu. Je vais aider ton amie, déclara-t-il soulagé lorsqu’il vit sa fille reposer le médicament et ramasser les autres qui était sur la table avant de remettre dans leur boîte.