Aux portes de la liberté
Jane s’approcha de la jeune femme fébrile, et celle-ci lui murmura :
- Jane, tu peux me sortir de là, s’il te plait ?
- Bien sûr Maura, bien sûr, la rassura-t-elle. Prends mon bras, dit-elle en le lui tentant.
Maura prit tous son courage pour se lever de la banquette sur laquelle elle a été prisonnière pendant plus d’une journée. Lorsqu’elle posa son pied fracturé sur le sol, elle lâcha un cri de douleur, mais elle ne s’arrêta pas, aidé de Jane, elle traversa sa prison. Arrivées devant l’escalier, la tâche se compliqua, mais elle était tellement décidée à quitter cet endroit qu’elle continua malgré tout sous le regard peiné de son amie. Lorsqu’elles arrivèrent devant l’échelle, Jane déclara :
- Tu ne pourras jamais monter cette échelle dans ton état Maura, tu arrives à peine …
- Je vais tout de même essayer, répliqua le médecin légiste en se précipitant sur l’échelle.
- Maura, non tu vas te blesser ! s’écria Jane. S’il te plait, Maura descends de là. s’exclama-t-elle en la retenant par le poignet, Maura gémit à ce contacte. Qu’est-ce que tu as au poignet ? lui demanda Jane.
- Ce n’est qu’une petite foulure, mentit Maura. Juste une petite foulure.
- Une petite foulure ? répéta Jane. Maura, tu n’as jamais su mentir. soupira-t-elle avec l’ombre d’un sourire. Maura tu ne peux plus le bouger. Il est cassé et tu le sais très bien. répliqua Jane. On va attendre les secours, ils vont bientôt arriver, annonça-t-elle.
- D’accord Jane, c’est bon je descends. Mais restes avec moi, l’implora-t-elle. Ne me laisse plus jamais seule.
Jane s’approcha de Maura et l’aida à s’assoir sur le sol, et s’installa à côté d’elle.
- Ne t’inquiètes pas, je reste avec toi, l’a rassura Jane, pendant qu’elle se blottit contre elle le corps tremblant.
- Tu m’as manqué, chuchota-t-elle à l’oreille de sa meilleure amie avec un faible sourire.
- Maura, tu saignes ! s’exclama Jane à la vue du visage de son amie sous un faible rayon de soleil.
- Ne t’inquiètes pas, je me suis pris un coup sur l’arcade sourcilière, c’est normal qu’il y ait beaucoup de sang mais ce n’est pas grave. expliqua-t-elle. Ce sont les vidéos de … les vidéos qu’il a prises ? demanda-t-elle à Jane en lui montrant les deux boites qu’elle tenant dans sa main.
- Oui, répondit-elle. Tu veux que j’en fasse quoi ?
- Donne les moi, dit Maura en tendant les mains, Jane les lui donna et Maura, sortie les D.V.D et les brisas en deux, en trois, quatre morceaux.
Elles entendirent quelqu’un approché de l’ouverture de la trappe.
- Les secours ? s’interrogea Maura.
- Je ne pense pas, répondit Jane. Je n’ai pas entendu de sirène, c’est peut-être Frost.