Episode 1 : Partie 9

Où est Maura ?

Tôt le lendemain matin, Rizzoli arriva au travail, un café dans chaque mains. Elle se dirigea vers le bureau de Korsak :

• Korsak, voilà ton café, annonça-t-elle en posant un des cafés devant lui.
• Merci Rizzoli. Alors du nouveau sur notre affaire ? demanda le vieil homme.
• Non, toujours aucune piste, avoua Jane. Mais peut-être que Maura a du nouveau. D’ailleurs, tu sais où elle est ? Je ne l’ai pas vu depuis hier soir.
• Non, moi non plus je ne l’ai pas vu. Mais peut-être qu’elle est dans son bureau. Tu n’as qu’à aller voir.
• Ok, ok, je vais y aller, rétorqua Jane devant le regard amusé du vieil homme.

Jane arriva devant le bureau du médecin légiste. Elle s’approcha de la porte, et tenta de l’ouvrir, mais elle était verrouillée. Elle regarda à travers la vitre et remarqua que les lumières étaient éteints. Cela étonna la jeune femme, elle connaissait Maura depuis longtemps maintenant, et jamais, jamais elle ne l’avait vu arriver en retard au travail. Elle décida d’appeler son amie sur son téléphone, mais elle tomba sur son répondeur : « Vous êtes bien sur la messagerie de Maura Isles, veuillez … ».

Bien qu’elle s’inquiétait pour Maura, elle décida de retourner travailler, l’affaire de « l’arracheur » n’allait pas se résoudre toute seule.

Quelques heures plus tard, Jane n’avait toujours aucune nouvelle de Maura, elle tenta une énième fois de l’appeler en vains. Elle commençait réellement à s’inquiéter pour son amie, mais décida tout de même d’aller déjeuner. Arrivé à la cafeteria, elle entendit quelqu’un l’appeler. Elle se retourna pleine d’espoir, mais :

• Ah, maman, c’est toi, soupira-t-elle, déçu.
• Merci pour ton enthousiasme, je n’en attendais pas moins de toi.
• Non, non, maman, ce n’est pas ça, se défendit Jane. C’est juste que j’ai cru que c’était Maura. Je ne l’ai pas vu depuis hier soir, elle ne répond pas à son téléphone, et d’habitude elle n’arrive jamais en retard au travail. expliqua-t-elle devant le regard interrogateur de sa mère. Je commence à m’inquiéter. déclara Jane.
• Elle est peut-être avec un petit amis, tenta-elle de la rassurer. Ou peut-être qu’elle a rencontré quelqu’un. Vous étiez où hier soir ? demanda Angela.
• On était au « Drink », pour notre enquête, tu sais, les corps carbonisé, l’arracheur, lui expliqua Jane devant le regard interrogateur de sa mère. Oh mon dieu, lâcha-t-elle tout d’un coup. Non, non, supplia la jeune femme d’inquiétude, Non, non, sa voix commençant à partir en sanglot, des larmes perlant sur son visage.
• Quoi ?, quoi ? qu’est-ce qu’il y a Jane ? demanda Angela. Explique-moi Jane, s’il te plait, implora-t-elle en voyant sa fille courir vers la porte.

Suivant le long couloir menant aux bureaux, Jane, ne ralentit pas avant d’apercevoir son partenaire.

• Frost ! cria Jane, pour attirer son attention. Je crois que Maura a des problèmes, elle ne répond pas à son téléphone et n’est pas venue travailler ce matin. déclara-t-elle arriver en face de son partenaire. Je crois, je crois, que « l’arracheur » l’a kidnappé. balbutia la jeune policière le visage en larmes.
• Quoi ? Comment ça ? s’esclaffa Barry. Comment ?
• Hier soir, au « Drink », je l’ai laissé seule quand elle a commencé à parler avec le barman. se lamenta-elle. Et depuis, je ne l’ai plus revus. De plus, regarde, dit-elle en montrant les dossiers des victimes sur son bureau. Les victimes de « l’arracheur » ne te font pas penser à quelqu’un ? La trentaine, belle, célibataire et tout, continua Jane, en tendant les photos des trois jeunes femmes devant le visage de Barry.
• Mon dieu, le Docteur Isles entre les mains de « l’arracheur », s’esclaffa-t-il. Non, c’est impossible. Avant de nous affoler, il faut vérifier si elle est chez elle, elle est peut-être coulée au lit. Viens avec moi, on y va, dit-il à sa partenaire livide.
• D’accord, arriva-t-elle à prononcer, avant de se précipiter suivit de son partenaire vers le parking où était garé sa voiture.

Frost prit le volant, car Jane n’était pas en état de conduire. Maura, n’habitait pas loin, heureusement, en à peine dix minutes ils étaient arrivés. Jane descendit de la voiture, arme au poing, elle s’approcha du porche, et frappa à la porte :

• Maura, tu es là ? Maura ? cria-t-elle. Devant l’absence de réponse, la jeune femme fit signe à son coéquipier de défoncer la porte. Elle entra, suivit de Frost. Maura, si tu es là s’il te plait répond moi ! supplia la jeune femme. Toujours aucune réponse.

Ils fouillèrent pièce après pièce. Lorsqu’ils arrivèrent à la dernière, et ne virent toujours aucune trace de Maura, ils en arrivèrent à la conclusion :

• Mon dieu, le Docteur Isles a disparu, lâcha Frost le visage livide.

Jane s’effondra sur le sol, la réalité de Maura entre les griffes de ce malade la rendait folle de chagrin, elle pensa à tous ce qu’elle aurait voulu lui dire. Mais elle se ressaisit, leva les yeux et regarda son partenaire :

• On va la retrouver, il faut qu’on la retrouve, débita la policière. Qu’est-ce qu’on attend ? demanda-t-elle à son partenaire, avant de se précipiter vers sa voiture, pour revenir au poste.

Comments

[Elodie]

Cette fiction est géniale !!!!